Covid-19 – Allocution présidentielle du 13 avril : réaction de Jean-Luc Moudenc
COMMUNIQUÉ DE PRESS
Covid-19 : allocution présidentielle du 13 avril 2020
Réaction de Jean-Luc Moudenc, Maire de Toulouse, Président de Toulouse Métropole
« Lundi 13 avril, le Président de la République s’est adressé aux Français. Une prise de parole indispensable tant cette crise sanitaire inédite provoque de multiples questions et de fortes inquiétudes chez nos concitoyens.
Je salue la franchise du propos et l’humilité dont a su faire preuve ce soir le Président Emmanuel Macron. La reconnaissance des failles et des ratés du mois écoulé crédibilise la parole de l’Etat. Le calendrier et la méthode semblent désormais plus clairs qu’ils ne l’ont jamais été depuis le commencement de cette crise.
Je retiens la reconnaissance du rôle essentiel des maires et de leurs administrations dans la gestion de la situation. Nous avions identifié la nécessité d’une aide renforcée aux plus démunis, la prise en compte des risques sociaux liés à la fracture éducative et le soutien particulier aux petits entrepreneurs indépendants : il est donc pertinent de prioriser ces enjeux.
Comme nous le demandons avec l’ensemble de mes collègues maires, une coordination renforcée entre Etat et collectivités sera indispensable pour accompagner la sortie de crise. Ainsi que pour généraliser les tests pour les Français souffrant de symptômes – après en avoir équipé les résidents et agents des EHPAD – ainsi que pour distribuer les masques dits grand-public.
Certaines inquiétudes persistent malgré tout : comment accompagner les secteurs économiques les plus fragilisés, voire sinistrés, par cette crise ? Comment aider à la reprise de l’emploi sur nos territoires ?
Pour revenir à une situation normale, une feuille de route commune, co-construite entre l’Etat et les collectivités, devra être élaborée dans les semaines à venir.
Car, si le discours est pertinent, ce sont les moyens effectivement mobilisés et déployés sur le terrain qui détermineront l’efficacité du dispositif. Dans un mois, il nous faudra être prêts.
Au-delà des intentions, les Français, comme les élus locaux, jugeront aux faits.»